L’Antiquité : cachez ces formes que je ne saurais voir !
On pourrait dater les prémices de la notion de lingerie chez les Grecs d’abord, puis chez les Romains. Ces deux civilisations très organisées et adeptes de protocoles ont banni le sein féminin de l’espace public. Et plus généralement, tout ce qui pourrait ressembler à une rondeur charnue et délicieusement généreuse. Sous leur tunique en lin ou parfois par dessus, les femmes grecques portent un bandage, une sorte de ceinture sur leur poitrine, appelée l’apodesme. Pour dissimuler les hanches et le ventre, elles utilisent le zona, une large bande abdominale.
La femme romaine ou grecque se doit d’être androgyne, et la lingerie apparaît de prime abord comme un excellent moyen de contrôle de la morphologie.
Rien ne pouvait alors présager que la lingerie, en cachant certaines parties du corps, deviendrait ce fabuleux tremplin érotique que l’on connaît aujourd’hui !
Renaissance : les débuts des dessous esthétiques
Si au Moyen Âge le sous-vêtement le plus répandu était une simple chemise de corps sous laquelle la plupart des dames vivaient nues, la Renaissance marque une vraie transition dans l’histoire de la lingerie. C’est durant cette période que l’on voit apparaître les premiers « costumes » visant à remodeler en profondeur la silhouette féminine, mais avec une finesse et une créativité qui manquait peut-être à l’Antiquité.
> Découvrez ici la vision de la sexualité au Moyen-Age !
Les premiers vertugadins, des bourrelets assez larges qui donnent aux robes une largeur exceptionnelle autour des hanches, font fureur. Ils sont très prisés en Espagne, en Angleterre et...Lire la suite sur Union
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