Au commencement était le poil
Des poils, on en a tous ! Plus ou moins bien répartis sur notre corps, il sont à l’image des êtres humains : différents et pourtant tous pareils. Qu’ils soient durs ou souples, frisés ou raides, blonds ou bruns, timides ou bien fournis, ils ont rarement bonne presse lorsqu’ils élisent trop longtemps domicile sur notre pubis ou sous nos aisselles, en particulier chez les femmes.
> Le poil pubien a-t-il donc été inventé pour nous rendre la vie plus difficile ? Évidemment, non.
Parmi la liste des missions physiologiques du poil, nous pourrions citer : refroidir la peau (en cas de chaleur, ils retiennent la sueur pour permettre un hydratation longue durée), protéger le sexe des frottements et de certaines bactéries, ou encore dégager de subtiles phéromones.
Comme le rappelle Emmanuelle Julien, auteur de la web-série Poilorama (Arte Creative) et du blog coquin Paris Derrière : « En plus de nous priver des bienfaits du poil, l’épilation détend la peau et peut provoquer des irritations, des petites coupures et des complications. Au final, c’est beaucoup moins hygiénique. Bien sûr, on peut très bien vivre sans poil, mais l’épilation intégrale n’apparaît pas de façon évidente comme la solution idéale pour notre corps. »
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Si les poils nous permettent d’éviter des cystites, et que l’épilation est un processus douloureux (pour notre portefeuille comme pour notre corps), pourquoi tant de masochisme ?
Qui veut la peau du poil pubien ?
L’épilation n’a pas attendu l’invention du premier rasoir électrique pour être pratiquée par les...Lire la suite sur Union
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