Dans le cadre de sa thèse en psychologie et en criminologie, le docteur Massil Benbouriche mène une étude expérimentale sur les agressions sexuelles.
Le but ? Comprendre les effets de l’alcool et de l’excitation sexuelle sur la perception du consentement envers les femmes.
Ni vu, ni connu…
L’étude réalisée sur 150 hommes, âgés de 21 à 35 ans sans troubles mentaux ni antécédents judiciaires, a permis de faire apparaître des éléments surprenants.
Un dispositif de taille est déployé auprès des participants : évaluation psychologique sur leur perception des femmes et du viol, absorption d’alcool, visionnage de contenu pornographique. Les deux dernières conditions ont montré qu’il n’y avait aucun impact dans le passage à l’acte sans !
Mais le test ne s’arrête pas là puisqu’une bande son est diffusée mettant en scène une situation de viol. S’en suivent des questions volontairement définies (sans utiliser le mot viol) pour connaître les jugements et agissements de ces messieurs.
« Si vous étiez absolument certain que Marie ne porte jamais plainte et que vous ne soyez jamais poursuivi, quelles seraient les chances d’avoir une relation sexuelle avec Marie alors qu’elle n’est pas d’accord ?” Marie Claire.
Le résultat est alarmant ! Sur les 150 hommes interrogés, 30 % d’entre eux se diraient capables de commettre un viol s’ils n’étaient jamais inquiétés. Ce pourcentage grimpe même à 60 pour ceux qui adhèrent à la culture du viol.
Ce constat est similaire d’une étude publiée dans les années 80...Lire la suite sur Union
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