Décembre 2015 : les pharmaciens font évoluer leur code de déontologie
Certaines professions (comme les architectes, les médecins, les avocats, les policiers, et dans notre cas, les pharmaciens) sont régies par un code garantissant le bon respect d’une éthique commune afin de protéger l’intérêt public : le code déontologique. Celui-ci est composé d’un ensemble de droits et de devoirs et expose le non-respect d’un d’entre eux à des sanctions professionnelles. A l’image de notre société, ce code est amené à évoluer pour le bien de tous et, qui plus est, de façon participative et démocratique ! (Youpi)
Courant décembre 2015, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens (CNOP) mène une consultation auprès de ses adhérents et propose début 2016, en adéquation avec les résultats obtenus par les membres de la profession, un nouveau code.
En parallèle, il lance un sondage en interne sur (et uniquement sur) le projet d’article R.4235-18 proposant une clause de conscience. Pourquoi ? D’après la présidente, Isabelle Adenot, la première consultation interne révélait le « besoin de (…) mettre en place une clause de conscience au bénéfice du pharmacien » (comme c’est actuellement le cas chez les médecins, par exemple).
La nouvelle clause s’articule de cette façon :
« Sans préjudice du droit des patients à l’accès ou à la continuité des soins, le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine.
Il doit alors informer le patient et tout mettre en oeuvre pour s’assurer que celui-ci sera pris en charge sans délai par un autre pharmacien.
Si tel n’est pas le cas, le pharmacien est tenu d’accomplir l’acte...Lire la suite sur Union Cet article Clause de conscience des pharmaciens et droits des femmes est apparu en premier sur Union.